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Et franchement, prévoir l’avenir en amoureux autour d’un café, c’est bien plus sympa que d’improviser sous pression.

En Suisse, le concubinage, c’est vivre ensemble en couple sans être mariés ni pacsés. On partage un toit, parfois des enfants, souvent des factures… mais sans statut légal spécifique. Nous, les concubins, n’avons pas les mêmes droits ni les mêmes devoirs que les couples mariés. On reste juridiquement deux individus séparés, même si dans la vie, tout est bien imbriqué.

Pas de régime matrimonial, pas de droit à la succession, pas de reconnaissance auprès des assurances sociales, pas de pension en cas de séparation. Vous êtes chacun responsables de vos biens, de vos dettes, et en principe, tout ce qui n’est pas écrit n’existe pas.

Votre convention peut être simple ou détaillée, écrite à la main ou rédigée avec soin. Vous pouvez la modifier, l’actualiser, la compléter à mesure que votre vie évolue, à condition d’être tous les deux d’accord.

Votre convention n’est pas une preuve de méfiance, mais un outil de confiance. C’est un contrat privé entre vous. Vous y fixez les règles du jeu de votre vie commune.

UN PROCESSUS SIMPLE ET RASSURANT

Sur-mesure

Chaque couple est unique, votre convention aussi.

Expérience

On connaît les questions, même celles qu’on n’ose pas poser.

Écoute

On prend le temps d’écouter votre histoire.

Confiance

Pas de jargon, juste une vraie discussion.

Votre convention en 4 étapes :

1: Analyse

On commence par un échange pour comprendre votre situation, vos besoins et vos valeurs.

3: Finalisation

Votre convention officielle est prête à être signée.

2: Préparation

Rédaction de votre convention de concubinage et corrections.

4: Évolution

Votre vie change ? On reste là pour adapter votre convention à votre nouvelle réalité.

Quand vous prenez contact c’est avec nous que vous échangez, nous vous invitons à visiter la page A PROPOS pour en savoir plus.

La gestion des dépenses

Dans un couple non marié, rien n’oblige à partager les dépenses. Mais sans règles claires, c’est souvent source de tensions. C’est pourquoi il est nécessaire de préciser une répartition des charges proportionnelles aux revenus. Cela permet d’éviter que l’un se sente lésé, surtout si les revenus ne sont pas égaux ou si l’un des concubin réduit son taux d’activité pour s’occuper des enfants. L’établissement d’un budget détaillé est une de clé essentielle de votre convention de concubinage, il mettra en lumière ;

  • Dépenses communes
  • Dépenses individuelles
  • Dépenses liées aux enfants

Afin que chacun garde son indépendance financière, et puisse rester maître de ses projets futurs.

Répartition des biens achetés ensemble

Un canapé, une voiture, une machine à laver… quand on vit ensemble, on achète plein de choses à deux. Mais sans accord écrit, qui en est vraiment propriétaire ? En cas de séparation, ça peut vite devenir flou et tendu. L’inventaire des biens achetés en commun et/ou individuellement est mis à jour au fur et à mesure et fait partie de votre convention de concubinage.

Travailler moins pour les enfants

Contrairement au mariage, le concubinage ne prévoit aucune compensation en cas de séparation. C’est à vous d’anticiper. Quand un·e concubin·e réduit son taux de travail pour s’occuper des enfants, les conséquences sont souvent invisibles… mais lourdes. Moins de revenu, c’est 

  • Moins de cotisations au 1er pilier, diminution de votre rente de retraite
  • Moins de cotisations au 2e pilier, diminution de votre rente de retraite
  • Votre potentiel d’épargne retraite individuelle peut être réduit
  • Votre potentiel d’épargne pour les projets à court / moyen terme peut lui aussi être réduit 

Résultat : une vraie fragilité financière à long terme.

Logement , modalités d’occupation

Acheter à deux sans être mariés, c’est possible — mais ça demande de bien encadrer les choses dès le départ.

  • Lors de l’achat, il est crucial que les parts investies par chacun soient décrites dans l’acte d’achat. Autrement, la répartition peut être contestée.
  • Dans le cas de figure d’un couple dont un des deux concubins est l’unique propriétaire il est important de fixer les règles de location entre vous.
  • Les deux propriétaires, comment préserver vos parts de propriété initiales et définir de quelle manière vous prenez à charge les frais liés directement au bien en propriété, les intérêts et l’amortissement de la dette. 
  • Que se passe-t-il en cas de séparation ? Vente, rachat, maintien en indivision ? Mieux vaut le décider à l’avance que sur le pas de la porte.

 

Et si l’un décède ? Le concubin survivant n’a aucun droit sur la part qui entre dans la masse successorale du défunt. Il est essentiel de prévoir des solutions, car le bien peut se retrouver bloqué ou transmis à d’autres héritiers.

La reconnaissance de dette ou la convention de financement sont de précieuses alliées pour clarifier vos engagements financiers.

Chacun ses impôts

En Suisse, les concubins sont imposés séparément, ce qui semble simple… mais peut vite se compliquer.

  • Si vous achetez un bien immobilier ensemble ou avez des enfants en commun, certains avantages fiscaux peuvent disparaître ou être mal répartis, créant un déséquilibre dans le couple.
  • Une contribution financière de l’un à l’autre peut être vue comme une donation, donc fortement imposée. À éviter absolument.
  • Côté succession, il convient d’être vigilant: la charge fiscale peut excéder 50 % selon votre canton d’habitation. Pensez à des solutions qui peuvent être fiscalement optimisées. 

En cas de séparation

Pour un couple non marié, la séparation n’est pas encadrée par la loi : il vous appartient donc d’en fixer les modalités. 

  • Autorité parentale : en principe, elle reste conjointe.

  • Où vivront-ils ? Domicile principal chez l’un ou garde alternée.

  • Pension alimentaire : pour couvrir logement, éducation, santé, loisirs.

  • Droits de visite : week-ends, vacances, fêtes… tout se définit à l’avance.

À noter : la convention exprime vos accords, mais elle ne remplace pas la décision officielle de l’autorité compétente en cas de conflits sur la garde.

  • Vendre et partager : répartition du produit net après remboursement de l’hypothèque, et le paiement des impôts.

  • Racheter la part de l’autre : dans quelle mesure est ce possible?

  • Garder en copropriété : possible, mais avec une convention claire sur qui paie quoi.

  • Dettes : hypothèque et charges à répartir équitablement.

À noter : les solutions envisagées doivent être validées par l’institution de prêt, qui doit s’assurer de votre capacité à honorer l’emprunt.

  • Crédits communs : qui rembourse quoi selon que la dette est conjointe ou personnelle.

  • Contribution financière : La loi ne prévoit pas de pension pour l’ex-partenaire, à moins d’un accord entre vous.

  • Impôts : déclarations séparées et nouvelles déductions selon la garde des enfants.

À noter : Le versement d’une pension alimentaire à un ex-concubin peut avoir un impact fiscal significatif. Mieux vaut en évaluer les conséquences avant de prendre une décision.

Succession : étrangers pour la loi

En Suisse, les concubins ne sont pas reconnus comme héritiers l’un de l’autre — même s’ils ont des enfants ensemble. Sans testament, le partenaire survivant n’a droit à rien. Pour protéger votre couple en cas de décès et éviter les mauvaises surprises, il est nécessaire d’analyser les deux points suivants :

  • Votre patrimoine:  La loi autorise à léguer une part de son patrimoine – appelée quotité disponible – à son ou sa concubin·e. Cette part varie selon que vous avez ou non des enfants. Attention toutefois, la fiscalité applicable reste très lourde. : Résultat : un testament est souvent peu avantageux.
 
  • Reconnaissance auprès des assurances sociales : Les rentes de veuf/veuve (AVS, LAA) ne sont jamais versées à un concubin survivant. Il est essentiel d’analyser votre situation pour plusieurs raisons:
  1. Permettre au concubin survivant de continuer à élever les enfants sans devoir renoncer au niveau de vie que la famille connaissait
  2. En cas de propriété commune, il est essentiel de garantir au concubin survivant la capacité de faire face à l’hypothèque, afin d’éviter une vente contrainte du logement.
  3. Si vous êtes propriétaires, il convient d’anticiper le montant à verser aux héritiers légaux pour racheter leurs parts et ainsi éviter une situation de copropriété, en particulier avec des enfants mineurs ou d’autres membres de la famille.